Le palais fait partie de l'ancienne Île (quartier) de Notre-Dame de l'Assomption, aujourd'hui délimitée par les rues Bogino, Giolitti, Carlo Alberto et Maria Vittoria. Le noyau originaire de l'édifice – propriété du comte Antonio Ripa de Giaglione – remonte à l'année 1675. Trois ans après, on a annexé l'aire occupée aujourd'hui par le jardin. En 1685, le palais passe à la famille Dal Pozzo della Cisterna, avec laquelle commence une longue période de restauration grandiose et de splendeur.
À partir de la seconde moitié du XVIII siècle, nombreux travaux de restauration et d'agrandissement sont entamés et conclus. Ces travaux, voulus par le prince-mécène Giuseppe Alfonso, sont apprêtés du point de vue du projet de l'année 1773 par l'architecte royal Francesco Valeriano Dellala de Beinasco: la manche ouest est agrandie, les appartements sont construits, la façade est remise à neuf, les écuries et les divisions de maçonnerie sont construites; les décorations en bois, en stuc et en fer sont également réalisées.
Le néoclassicisme se mélange avec le Baroque Piémontais. En 1867, Maria Vittoria della Cisterna, héritière du père Emmanuel, disparu en 1864, épouse le prince Amédée de Savoie, duc d'Aoste. Le Palais devient une véritable maison de représentation, très somptueuse : de nouvelles salles sont ajoutées, les plafonds à caissons, les vitraux, les dorures et les tapisseries en soie et les décorations des chambres par le peintre Augusto Ferri.
Après la mort de la Princesse Marie Victoire, il y eut la volonté d'Amédée d'Aoste de compléter le Palais. Le projet de construction de la grille entourant le jardin sur la vie Carlo Alberto (qui remplaça l'ancien mur d'enceinte) et le projet de reconstruction de l'escalier d'honneur furent approuvés.
Toujours de cette période(1879-1883) il y a quelques améliorations technologiques, comme l'éclairage au gaz dans l'entrée, et les travaux de surélévation de la terrasse entre la cour principale et le jardin.
Au début du 1900 seulement des interventions mineures ont été faites, en 1940, la famille Savoie-Aoste vend l'ensemble à l'Administration Provinciale de Turin (maintenant Città metropolitana). En 1945, l'organe administratif de Turin établit son siège dans ce palais prestigieux et répondant aux besoins des citoyens, en assurant en même temps la propriété d'un bâtiment qui rappelle des souvenirs chers au cœur de tous les Italiens, et en particulier de tous les Piémontais.
Au fil des années se succèdent d'autres opérations de restauration et adaptation du palais aux usages publics, qui respectent toujours la valeur historiqueu.